Didier Desmet, Artiste I.M.C. | Ecrits | Textes et fragments | Monographie |
INCERTITUDES AMOUREUSES ! L’amour… à travers un « moi » incertain ! Je suis là tout en étant ailleurs ! Contemplant le reflet de mon visage dans une eau trouble parfumée à la lavande, dans laquelle mes mains plongent essayant, sans même y croire, de me guérir des maux qui me torturent l’esprit. L’ignorance que j’ai face à l’amour me pousse à rédiger ces lignes en espérant ainsi trouver des réponses à toutes les questions qu’un amoureux transi se pose sans parfois s’en rendre compte. Ma quête est celle d’un « petit garçon » qui croit, malgré des déceptions, en l’amour vrai. Suis-je condamné à errer seul parmi des hommes que je connais à peine ? Pourquoi s'accrocher à un amour qui n'a jamais existé ? Pourquoi se jeter à corps perdu dans les bras d'autres hommes pour tenter d'oublier celui que l'on aime ? L'amour fait-il toujours autant souffrir lorsqu'il n'est pas partagé ? L'amour sans la souffrance ne peut-il réellement exister ? L'amour doit-il forcément être partagé pour être appelé amour ? Doit-on aimer pour être ? Ou être pour aimer ? Ou encore être pour être aimé ? Le véritable sens de la vie ne réside-t-il pas au souhait de trouver un jour l’homme ou la femme qui nous correspond ? Nous sommes tous, même si certains le nient, à la recherche de cette once de lueur qui nous aide à survivre dans une vie qui devrait être la nôtre et non celle d’un entourage trop homogène pour savourer son propre bonheur. Mais comment reconnaître l’amour en ces jours si emprunts de superficialités et de mensonges ? Notre vision de l’amour est-elle altérée par ce que la télévision nous laisse entrevoir ? Faut-il revenir à un instinct beaucoup plus primitif de l’amour ? Comment retrouver ce qu’au fil des siècles nous avons perdu ? Faut-il pour cela bannir toutes les croyances sur lesquels nous nous sommes forgés ? Croyances nées de contes de fées et de rêves peut-être trop beaux pour être réalisables ! Gardons ces questions sans réponses car l’amour doit demeurer une énigme ! Et l’unique certitude que j’ai est qu’il nous faut danser au rythme des tambours de notre cœur pour ne plus jamais pleurer ! Didier Desmet. Mars 2005 |